[dans la gorge ça se ; si la nuit] et jusqu’à l’étouffement (jusqu’à) ne jamais finir ne plus cesser de commencer jusqu’au désastre jusqu’à la nuit jusqu’à [ ] ce que dans la gorge ça se (la peur et nous comme si) disloque nous dedans et si la nuit ne...
Du courage, pour disloquer le corps le mortier le mur, disloquer briques après briques cette distance, et que le regard perce comment fuir dans la langue. Du courage : pour disloquer. Du courage il en a fallu pour s’échapper échapper fuir, déserter, laisser...
cette eau et le souvenir des pierres le souvenir ce rien plus rien jeté à la nuit au chemin au définitif où plus rien ce plus rien cette eau et la langue l’ entassement définitif du peu ce définitif désastre l’entassement où plus rien dissimuler ne plus...
nous avons marché et trouvé un équilibre pour ne pas tomber et nous avons marché et marché et marché et la langue et le calcaire la pierre déjà nos dents et nos côtes les cages de l’asphyxie nos vertèbres nos prisons nous avons marché et que nous est-il...
Lorsque la fin, lorsqu’à la fin. Lorsque ça a commencé lorsque, la fin. Nous nous sommes échappés lorsque, nous nous sommes nous avons, l’attente marché le désastre brisé nous nous sommes. Lorsque la sclérose du jour aperçus l’attente le désastre, que...
il y a quelque chose qui pue dans ce monde. là où l’on n’attendait plus rien, ou peut-être seulement le silence et le vide, dans ce monde, seulement le désastre contenu et accepté, comme cloîtré entre quatre murs. quelque chose qui était pourtant fort...
il ne s’est plus rien passé plus rien au silence plus un matin plus rien au silence passé la nuit et tant d’autres tant d’heures tant de la nuit lorsque la gorge a éclaté lorsque tant de se sont au silence et la gorge tant de tant d’autres plus rien il...
distille Je ne digère pas, je distille. Le temps vole en fumée, se condense en gouttelettes sur vos portraits remisés. J’éponge, presse, recommence. La flamme change de feu, son âme passe du jaune au bleu à l’ardeur blême de la fournaise, j’inhale les...
Nous avons un matin décidé un matin, de ne plus ne jamais ne, un matin ne, trimer jamais seulement détruire les murs, gratter la pierre, gratter, avec nos mains seulement, puis nos ongles, puis l’os, lorsque la chair aura abandonné seulement. Nous avons...
Chut Dis pas pas là pas pas là pas pas là arrête dis croire croire et rêve rêve et faire faire arrête arrête l’obsession dire que rien ne dit et fait arrête la boucle dans la tête la cure de toi arrête de penser que faire arrête d’être là pas à pas là...
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La totalité doit être anéantie par Eleonore-poppy
Dans le numéro 39 de la revue Chroniques errantes et critiques (publiée par l'Atelier de l'agneau) consacré au corps, vous pourrez retrouver quelques textes de Yannick Torlini. La revue est à 8 euros. http://www.at-agneau.fr/
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Yannick Torlini, Yannick Glaas et Yannick G. s'en vont au bar : après l'effort, le réconfort
Tapages vous souhaite une belle nouvelle année bien arrosée ! Pensez aussi à arroser votre femme, tant qu'à faire...
Le corps et le langage par Henry Meschonnic Entretiens avec Jean-Paul Desgouttes, 1995.
Vous y retrouverez certains contributeurs de Tapages : Alain Helissen, Franck Doyen, Yannick Torlini
Texte paru dans la revue Traction-Brabant N°43
La totalité du livre est en lecture ICI http://fr.calameo.com/read/00008492813118243f3da
Revue très sympa, dans laquelle vous pourrez retrouver Yannick Torlini, Christophe Esnault, Mathias Richard, Antoine Emaz, Edith Azam, Julien Blaine, Jean-Pierre Bobillot, Julien Blaine... et beaucoup d'autres ! Pour commander, c'est par ici : http:/...
Yannick Torlini, La malangue Editions Vermifuge, 2012 11 € Contactez Tapages
Tapages a le plaisir de découvrir – et de vous faire découvrir – un groupe totalement décalé, mais aux travaux musicaux, textuels et visuels très intéressants : Le Manque. http://lemanque.free.fr/ Nous on adore.