Tapages, c'est les attardés de l'avant-garde. Tapages, c'est du réchauffé, parce que la cuisine c'est pas notre truc. Tapages, c'est ceux qui croient qu'on a encore un corps en état de fonctionner. Tapages, c'est ceux qui pensent que le poème est un corps en action.
ici, il fait très sol. ici, il fait très os. la boue progresse. l’indifférence est l’arme des jours sans lendemains. des patiences oubliées ou bien. ici, nous inventons de nouvelles géographies, érigeons des langues inconnues, des corps improbables. ce...
Lire la suiteT T Es-tu pratique ? Une abstraction concrétise l’activité d’une vingtième impossibilité théorique Je règle l’action d’un abécédaire sur ma mesure expérimentale de vos vingt-six pages usuelles Es-tu précis ? Je définis la valeur de mon art avec un nombre...
Lire la suiteY — l’amplitude d’un 625ième tiret se replie derrière un 1 225ième fil invisible qui tisse la trame d’une 9ième fréquence pour balayer un écran avec le fond d’une 25ième image — ampère candela coulomb farad grammes hasart henry hertz joule kelvin kilos...
Lire la suiteLa totalité du livre est en lecture ICI http://fr.calameo.com/read/00008492813118243f3da
Lire la suitene pas cesser ne pas s’arrêter [ ] commencer contre [ ] la langue contre la langue ceux [ ] qui [ ] de jour en jour [ ] qui [ ] travaillent la langue [ ] contre la langue travaillent [ ] la destruction d’heure en heure [ ] travaillent [ ] votre dislocation...
Lire la suiteécoutez-les / écoutez-les / chaque jour / écoutez-les encore / écoutez-les un peu / chaque matin / écoutez-les chaque matin / écoutez-les / ils n’ont rien à vous dire écoutez-les / écoutez leur vide écoutez / leurs poitrines creuses / et faibles / écoutez-les...
Lire la suitetu t’es assises toujours ici le même endroit ///// le même geste désespéré ////// tu t’es assise en te disant //// qu’un maintenant vaut bien deux lendemains////////// qu’un maintenant //// et tant d’autres jamais //////// tu t’es assise au désespoir...
Lire la suitesur la berge encore ne pas /// ou encore ///////////// dirécrire tu t’es assise ///////////// instants après instants coulaient //// aux petits matins /// aux petits matins le vent toujours ///// la berge //// aux petits matins ////// ne pas dirécrire...
Lire la suiteje te tairai ne rien dirécrire, comment ne pas avancer dans cette langue et ces siècles, ce très silence encore. ce qui déborde l’os et la patience plus rien. plus rien et plus jamais, fils, cher fils que le désastre sème encore que le désastre. rien...
Lire la suitefils, mon très cher fils, tout ce que je t’écris un matin cesser ton corps. cette idée de la ruine et puis (temps, attente, recommencements), un matin seulement le dernier cesser. ce qui ne peut plus, la dislocation de chaque seconde sous ta peau le désastre...
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