Tapages, c'est les attardés de l'avant-garde. Tapages, c'est du réchauffé, parce que la cuisine c'est pas notre truc. Tapages, c'est ceux qui croient qu'on a encore un corps en état de fonctionner. Tapages, c'est ceux qui pensent que le poème est un corps en action.
Nous signalons une lecture de Yannick Torlini, le 19 octobre à 14h30 à Pau, à l'occasion du festival Le Grain de la Voix. Des extraits de Camar(a)de, à paraître en avril 2014 aux éditions Isabelle Sauvage, y seront lus par l'auteur. Venez nombreux/ses....
Lire la suitenous avons marché et trouvé un équilibre pour ne pas tomber et nous avons marché et marché et marché et la langue et le calcaire la pierre déjà nos dents et nos côtes les cages de l’asphyxie nos vertèbres nos prisons nous avons marché et que nous est-il...
Lire la suitecamarade, ce sol que tu travailles un jour te travaillera au silence des merles, l’écorce brisure répandra ta force plus loin que le manche de l’outil répand : tu te disperses (disperseras), à la muqueuse fatigue qui chaque jour disloque disperse (dispersera)....
Lire la suiteComme les murs la lézarde nos visages : burinés. Nos visages : le corps plus désastre le mortier encore, cette délimitation du vivre plus désastre plus respirer. Comme les murs les visages : et les frontières les nuits. Nous avons fui un matin pour seulement...
Lire la suiteComme les murs la lézarde nos visages : burinés. Nos visages : le corps plus désastre le mortier encore, cette délimitation du vivre plus désastre plus respirer. Comme les murs les visages : et les frontières les nuits. Nous avons fui un matin pour seulement...
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