Tapages, c'est les attardés de l'avant-garde. Tapages, c'est du réchauffé, parce que la cuisine c'est pas notre truc. Tapages, c'est ceux qui croient qu'on a encore un corps en état de fonctionner. Tapages, c'est ceux qui pensent que le poème est un corps en action.
L’homme a touché surtout dans son malheur L’homme surtout a tant touché Il s’est touché lui-même non Mais l’homme a touché rien surtout l’homme a touché rien Il a tout touché non Mais l’homme a voulu toucher surtout L’homme a eu le désir surtout de toucher...
Lire la suitemars t’achèvera comme il t’a commencé sans doute. mars t’achèvera à la racine le matin poursuivra coquille vide mars, sans doute, dans le titube, tombe, titube ne relève pas. la certitude d’être mucus du vivre d’être. poursuivra. ce matin nous recrachera...
Lire la suitene scelle pas l’os au couchant de nos morts, le geste qui fend l’air comme le crâne. et la hache sur l’arbre (si) ronge et, la hache et la scie tronçonne dans chair, dans os branche (brisés) absorbe ta force (si), ta ronge ta fatigue systématisée camarade...
Lire la suiteTu ne peux pas y toucher, tu passes juste, tu passes par effraction timide, l’assemblage figé mélancolique du miroir se brise en mille morceaux, du voile déchiré, du ciel qui s’évase. Tu accèdes à l’autre côté ; la roche à perte de vue, la roche rouge...
Lire la suitePetit retour sur la lecture qui a eu lieu le samedi 10 mars à Metz, où l'on a pu écouter – entre autres – quelques textes de Patrice Maltaverne. Deux d'entre eux sont reproduits ici. CLOUANGE A toi Seigneur Jésus. On n’a plus le droit de t’adresser aujourd’hui...
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