Tapages, c'est les attardés de l'avant-garde. Tapages, c'est du réchauffé, parce que la cuisine c'est pas notre truc. Tapages, c'est ceux qui croient qu'on a encore un corps en état de fonctionner. Tapages, c'est ceux qui pensent que le poème est un corps en action.
[ les insectes ; les dents ] au fond de cette nuit et des cages dans lesquelles nos silences nos obscurités grattent au fond de cette nuit nous n’avons pas eu peur lorsque l’ombre la densité et les insectes dans les mots lorsque nous n’avons pas eu peur...
Lire la suiteil y a quelque chose qui pue dans ce monde. là où l’on n’attendait plus rien, ou peut-être seulement le silence et le vide, dans ce monde, seulement le désastre contenu et accepté, comme cloîtré entre quatre murs. quelque chose qui était pourtant fort...
Lire la suitecette eau et le souvenir des pierres le souvenir ce rien plus rien jeté à la nuit au chemin au définitif où plus rien ce plus rien cette eau et la langue l’ entassement définitif du peu ce définitif désastre l’entassement où plus rien dissimuler ne plus...
Lire la suiteil ne s’est plus rien passé plus rien au silence plus un matin plus rien au silence passé la nuit et tant d’autres tant d’heures tant de la nuit lorsque la gorge a éclaté lorsque tant de se sont au silence et la gorge tant de tant d’autres plus rien il...
Lire la suiteNous signalons une lecture de Yannick Torlini, le 19 octobre à 14h30 à Pau, à l'occasion du festival Le Grain de la Voix. Des extraits de Camar(a)de, à paraître en avril 2014 aux éditions Isabelle Sauvage, y seront lus par l'auteur. Venez nombreux/ses....
Lire la suitenous avons marché et trouvé un équilibre pour ne pas tomber et nous avons marché et marché et marché et la langue et le calcaire la pierre déjà nos dents et nos côtes les cages de l’asphyxie nos vertèbres nos prisons nous avons marché et que nous est-il...
Lire la suitecamarade, ce sol que tu travailles un jour te travaillera au silence des merles, l’écorce brisure répandra ta force plus loin que le manche de l’outil répand : tu te disperses (disperseras), à la muqueuse fatigue qui chaque jour disloque disperse (dispersera)....
Lire la suiteComme les murs la lézarde nos visages : burinés. Nos visages : le corps plus désastre le mortier encore, cette délimitation du vivre plus désastre plus respirer. Comme les murs les visages : et les frontières les nuits. Nous avons fui un matin pour seulement...
Lire la suiteComme les murs la lézarde nos visages : burinés. Nos visages : le corps plus désastre le mortier encore, cette délimitation du vivre plus désastre plus respirer. Comme les murs les visages : et les frontières les nuits. Nous avons fui un matin pour seulement...
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