Tapages, c'est les attardés de l'avant-garde. Tapages, c'est du réchauffé, parce que la cuisine c'est pas notre truc. Tapages, c'est ceux qui croient qu'on a encore un corps en état de fonctionner. Tapages, c'est ceux qui pensent que le poème est un corps en action.
Chut
Dis pas pas là pas pas là pas pas là arrête dis croire croire et rêve rêve et faire faire arrête arrête l’obsession dire que rien ne dit et fait arrête la boucle dans la tête la cure de toi arrête de penser que faire arrête d’être là pas à pas là arrête de croire vide de croire court que marche le cours des choses arrête d’être là pas à pas dans mes pates arrête d’être sourire et dire faire bien arrête et regarde regarde devant là devant là y’a rien y’a rien que toi toi t’es là devant dans mon avant mes rêves d’arrière t’es là tu sers pas sauf moi t’es là là-bas tout là-bas quand tu sers pas t’es pas là si je veux pas t’existe pas pas à pas tu disparais si j’ai pas besoin t’es là là ou y’a tout ce vide dans le rêve tu vois dans ma joie de jouer jouer de toi tu file droit mon doigt gouverne là tu files ainsi font font font les petites marionnettes tu crois pas t’es là là ou y’a rien rien que moi quand je vais pas quand j’ai besoin de toi rien qu’un vide rien que rien t’es là pour boucher transformer transmuer ta face en moi ce que je veux là mon vœux toi rien d’autre que moi ce que je là pas à pas là-bas devant parce moi là j’y arrive pas pas à pas pas du tout j’y arrive pas avant c’est vide après c’est plein de toi comme moi je veux dire arrête arrête de sourire de rire tu bosses là tu crois pas tu travailles à moi tu forges ma voix c’est ça rien d’autre tu forges tu sers la magie ma gi que tu crois rêver à croire faire que dire toi moi toi tu rêves tu n’es rien que moi un objet un vide un rêve un jouet rien moi rien que que vide viens croire prêt de moi rêve moi fais moi comme je te fais et dis les je t’aime je t’aime je t’aime dis les tous ces mots vide dis encore et encore dis tu perds sens tu cris pas pas un cri juste des mots vide ma définition rien moins que moi ma présence aimer la présence rien moins que ça aimer la présence l’absence d’amour rien moins que ça là devant l’amour la présence aimé rien moins que ça là tu n’existes que pour moi pour le reste c’est un vide tu seras là là-bas juste ce vide tu seras vide
redéfinir redéfinir re dés finir le vide l’espace en moi elle si loin re dés finir le rien moins que deux moi trois pieds re dès finir rien moins qu’un lancer lance je lance un vide
sur l’absence pas à pas pas pas un mot pas à pas pas pas un souffle pas à pas pas pas un cri quand vient le soir retrouve objet et jouet dans la cours pas à pas un coup de pieds au sol au vide résonne zone zone dans les jambes pas à pas l’absence contrôle le pieds zone tu crois pas à pas zone tu fais pas à pas tu encadres tu zones ce que tu ne vois pas pas tu seras vide là tout là-bas tu es moi tu crois mon rêve tu fais tu seras mon moi là tout là-bas mon avant raté les rêves cauchemardés vide de qui de moi non d’elle de qui de moi non de vide tu crois j’oublie tu fais je vis tu seras mon présent moi absent tu es je crois tu es mon rêve présent pas à pas pas pas absent tu sers ça là ça là-bas derrière tous les possibles vide tous les probables vide tous je ne sais pas je n’ai pas été je n’étais qu’un vide mon programme le rattrapage tu crois tu fais rêve tu vide je comble tu fais je rattrape le vide je prends toi pour moi colle scotche moi et carences tu sers à ça là objet maintenant objecte toujours reste à moi ne compte pas pas tu ne comptes pas je comptes pour toi là tu seras là là-bas ce vide qui remplit mon plein tu vois tu crois je rêve toi tu ne sers pas pas à pas sortir de moi hein sortir et après un vide
sor tir sortir vide croire blanc le vide sor tir à vue rêve moi ce vide lance et saute prend le vide à bras corps lance là la balle chien en visé lance balle et chien au cœur du trou les trois le vide quatre lance déchire la membrane sang et caillot giclent et déchire le placenta sor tir sur pas pas de trop de trop de chaque tire et tire encore sur la cervelle la matière grise nourrit le chien d’autres cibles chaque neurone chaque parcelle là là-bas là tout là-bas chaque là sonne d’un tire chaque là résonne d’une détonation pour vomit la matière le vide baise la boîte crânienne percée d’une bite la mémoire l’avant et lâcher les têtards au creux le crâne un génocide fécondent tous les neurones de moi d’autres dis fais crois et rêves fécondent les têtes vide d’un je de tous les jes sans être elle lui pas à pas déchire la membrane et tous les trônes sculpté de merde tire à la vitesse des choses chaque moi sur chaque humeur fourmillent nerfs et assassinetous les vide de trop de plein de foutre pour chasser le moindre ovule même éphémère et noyé toutes traces d’eux elle lui tous les chemins d’avant tous les là là venir tous les vide remplis de moi tous les vide chaque trou chaque rêve chaque dis chaque crois de moi et d’autres de toutes les voix qui résonnent en moi de mon timbre coupe les gorges une autre voix égorgée des vérités taillées là là-bas là venir et boire le sang nourrir les balles là venir et féconder l’espace d’un vide moi vide plein de tant de vide que vide n’est plus vide dire croire je t’aime collé scotché à moi faire dire je t’aime et croire le rêve faire dire je t’aime et faire j’aime