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Tapages, c'est les attardés de l'avant-garde. Tapages, c'est du réchauffé, parce que la cuisine c'est pas notre truc. Tapages, c'est ceux qui croient qu'on a encore un corps en état de fonctionner. Tapages, c'est ceux qui pensent que le poème est un corps en action.

Ici (4), de Yannick Torlini

encore dans l’appréhension et, chaque instant qui passe chaque : souffle, ou plutôt redouter ici le déroulement redouter oui, le moindre craquement d’os. la moindre dislocation d’un mètre + un mètre + un mètre. au plus sombre de la nuit, de la terre et, dans les claquements de dents la friction la, désagrégation, de la peau et toute pensée : du jour suivant. vous : redoutez oui, cette progression de l’intervalle (vous) dès le matin cette : progression, de tout ce que vous n’auriez, jamais, imaginé accepter. ce qui, un mètre puis un mètre puis un mètre, vous : disloque. ici ça va, la lenteur du vivre nous écrase, le sol se hérisse de nos corps vous : nous entendez, malgré l’envahissement des bruits, et des mots parasites. ici, au plus silence ça : va.


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C
<br /> "La lenteur du vivre nous écrase"<br /> <br /> <br /> Je trouve la phrase belle, mais je ne sais pas si j'y adhère ou non : vivre trop vite est bien plus écrasant encore !<br /> <br /> <br /> Bises, Yannick<br />
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