Tapages, c'est les attardés de l'avant-garde. Tapages, c'est du réchauffé, parce que la cuisine c'est pas notre truc. Tapages, c'est ceux qui croient qu'on a encore un corps en état de fonctionner. Tapages, c'est ceux qui pensent que le poème est un corps en action.
notre existence est menée par les formes non existentielles de la quantité
c’est la quantité qui donne la mesure
et l’unique
de l’esthétique destinée à rendre visible
et commune
une forme d’existence imposée
mais si visible et partout qu’on ne peut pas
la voir
parce qu’elle passe alors pour l’évidence même
ici
il y a à insister sur le fait qu’une forme singulière d’existence ne s’oppose pas à une forme singulière d’existence
il y a d’abord à affirmer que toute singularité a besoin d’être un ensemble pluriel unique
ce qui ne se peut si cette singularité est la seule
soit
que toute singularité suppose et appelle toutes les autres singularités possibles
y compris celles qu’impossibilise l’état actuel de nos pensées
telles que les autorise l’actuel état de nos représentations
d’où
que ce qui suit
et que je connais pas encore
marque le combat non entre singularités
ce qu’on nous prédit du présent à seule fin de nous détourner du plus évident et du plus important
mais entre une conception totalitaire du singulier
et une conception unitaire du pluriel
unitaire
parce qu’il y a à faire entendre que le pluriel est une solidarité générale entre les singularités
totalitaire
parce qu’il y a toujours dans l’injonction de la singularité la certitude d’être unilatéralement la seule valable
l’identité fait largement entendre son goût pour l’identique
ce qui suppose aussi une définition exclusive de l’altérité
uniformément pour la bonne
et pour la mauvaise cause
la bonne et la mauvaise cause font le lit du dualisme au carré