ooooooooooooooooooooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaiaiiiiiiaiiaiiiaiiaiiaiiiiaiia
ooooooooooooooooooooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaiaiiiiiiaiiaiiiaiiaiiaiiiiaiia
ooooooooooooooooooooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaiaiiiiiiaiiaiiiaiiaiiaiiiiaiia
ooooooooooooooooooooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaiaiiiiiiaiiaiiiaiiaiiaiiiiaiia
ooooooooooooooooooooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaiaiiiiiiaiiaiiiaiiaiiaiiiiaiia
ooooooooooooooooooooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaiaiiiiiiaiiaiiiaiiaiiaiiiiaiia
ooooooooooooooooooooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaiaiiiiiiaiiaiiiaiiaiiaiiiiaiia
oooooooooooooooooL’amateur de poèmes sur les pommes de terreiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaa
oooooooooooooooooAdore se taire les hivers lorsque le crépusculeiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaa
oooooooooooooooooRecouvre son potager à cinq heures après midiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaa
ooooooooooooooooooooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaiaiiiiiiaiiaiiiaiiaiiaiiiiaiia
oooooooooooooooooL’amateur de poèmes sur les lasers sort la nuitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaa
oooooooooooooooooPour tester de minuscules lampes de poche quiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaa
oooooooooooooooooIlluminent les gens sans qu’ils puissent le voiriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaa
ooooooooooooooooooooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaiaiiiiiiaiiaiiiaiiaiiaiiiiaiia
oooooooooooooooooL’amateur de poèmes sur les pommes de terreiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaa
oooooooooooooooooPasse sa vie dans un rectangle brun suffisantiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaaa
oooooooooooooooooA ses humeurs qui respirent mal dans l’ombreiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaa
ooooooooooooooooooooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaiaiiiiiiaiiaiiiaiiaiiaiiiiaiia oooooooooooooooooL’amateur de poèmes sur les lasers et le
cuiriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaaa
oooooooooooooooooSort comme cul et chemise à travers les ruesiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaa
oooooooooooooooooMarbrées de serpents dont la beauté dégénèreiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaa
ooooooooooooooooooooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaiaiiiiiiaiiaiiiaiiaiiaiiiiaiia oooooooooooooooooL’amateur de poèmes sur les pommes de
terreiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaa
oooooooooooooooooTrépigne aux plus beaux jours qui le rendentiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaa
oooooooooooooooooFou à vouloir butter toutes ses fleurs d’amouriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaa
ooooooooooooooooooooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaiaiiiiiiaiiaiiiaiiaiiaiiiiaiia oooooooooooooooooL’amateur de poèmes sur les lasers ignore
toutiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaa
oooooooooooooooooD’un monde sans cesse apparent qui le rendortiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaa
oooooooooooooooooFaute d’avoir trouvé une lumière jamais éteinteiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaa
ooooooooooooooooooooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaiaiiiiiiaiiaiiiaiiaiiaiiiiaiia oooooooooooooooooL’amateur de poèmes sur les pommes de
terreiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaa
oooooooooooooooooMéprise les amateurs de poèmes sur les lasersiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaa
oooooooooooooooooQui ne savent pas se contenter de presque rieniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaa
ooooooooooooooooooooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaiaiiiiiiaiiaiiiaiiaiiaiiiiaiia oooooooooooooooooL’amateur de poèmes sur les lasers ne
connaîtiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaa
oooooooooooooooooPas d’individus aussi nuls que ces sales taupesiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaa
oooooooooooooooooD’amateurs de poèmes sur les pommes de terreiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaa
ooooooooooooooooooooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaiaiiiiiiaiiaiiiaiiaiiaiiiiaiia oooooooooooooooooQue la lumière soit ou qu’elle s’éteigne
encoreiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaa
oooooooooooooooooPersonne ne saura jamais qui a raison tant queiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaa
ooooooooooooooooooLes pommes de terre ne pousseront par lasersiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaa
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Né en 1971 à Nevers, Patrice Maltaverne a publié des poèmes dans une vingtaine de revues, depuis 1990, ainsi que les textes
suivants (derniers parus) :
« Souvenirs d’une ville illégitime » (Encres Vives, 2008)
« Faux partir » (Editions « Le Manège du Cochon seul »,
2009)
« Prélude à un enterrement sur la lune » (36° Edition, 2010)
Anime le poézine « Traction-brabant » depuis janvier 2004 : 40 numéros
en circulation à ce jour, plus le blog : http://www.traction-brabant.blogspot.com/