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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 18:37

 

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 19:19

 

 

Nous signalons une note de lecture sur l'essai de Yannick Torlini, par Afredo Riponi

 

 


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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 13:57

cher fils, mon très cher fils, ici bien longtemps que l’attente persiste. ici bien longtemps et des siècles que l’agonie guette, au silence bien longtemps et des poussières au silence. celui laissé par. mon très cher fils, ici la poussière, le silence des siècles au très silence. peut-être un battement de paupières peut-être, ou trente générations peut-être, depuis la dernière fois. oui, depuis la dernière fois que : je t’ai écrit : pour me taire, la dernière fois. peut-être. oui.


 

 à toi je dis l’implosion vécue je dis l’implosion et des siècles d’écroulement, je dis. à toi je dis entends. déployé et dans le vide encore, je dis la tremble des jours. je dis je t’écris ce rien que je d(o)is transmettre entends. chaque jour comment je tue un homme en moi. chaque jour et toi peut-être dans le très silence, (je dis) le désastre toujours à l’affût. la fragmentation du corps : dans le quotidien, les salariats, la patience, et ces deux hommes qui s’affrontent toujours.


 

 quel mal te feront-ils, fils, très fils. quel mal te tueront-ils comme ils me tuent : avec précision, acharnement, dévotion. quel mal ni plus ni moins que la patience ils. fils, très fils ils, leur patience la tienne, et des siècles t’exister jamais vivre à t’en tuer, t’entretuer. ni plus ni moins et le désastre, au jamais, grand jamais vivre, ils. tu. je. quel mal encore, tandis que l’agonie guette, quel mal au très silence du corps t’exister sinon rien, fils, mon très cher fils palabre encore cette impossibilité d’être.

 plie ton désastre au bon vouloir de matin + nuit + encore + toujours plie ton : désastre. au désastre du monde. et le mien. et le nôtre. et le vôtre aussi plie toujours et encore. le désastre des désastres l’attente qui, goutte à goutte, siècle après siècle, guette. fige ta volonté fige, ta chair fils, très fils, et encore le désastre d’être corps pas là pas là jamais là palabre oui. palabre être corps jamais rien et plié plié plié plié. plié jamais rien plié.


 dans l’indécision, la tremble des saisons dans, le lent devenir mon fils, comme ma peau s’est durcie au fil des ans, comme ma peau et ces années que tu ne connaîtras pas, cette très douleur de l’instant. car c’est dans le très que j’existe. avant le trop comme ma peau a durci. comme j’ai vécu dans l’urgence de cesser, et cesser, et cesser encore. l’exigence du désastre et ce que je reprends ici le corps qui t’écrit, ne pas devenir.

 

 

 

 


 

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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 23:33

 

 

Nous tenons à souligner la très belle et toute première traduction de Ghérasim Luca en italien, par Alfredo Riponi, Rita R. Florit, et Giacomo Cerrai : La fine del mondo, qui, sous ce titre, regroupe un choix de textes tirés des divers livres et récitals du poète.

Un très bel ouvrage réalisé par les éditions Joker, en version bilingue, avec bibliographie et apparat critique : cet effort, à la fois dans le fond et dans la forme, est à saluer, surtout pour une première édition.

 

Copertina---La-Fine-del-mondo-grande-72.jpg

 

Ghérasim Luca

 

La Fine del mondo

(Poesie 1942-1991)

a cura di Alfredo Riponi

ISBN-13 978-88-7536-298-0

2012

pp. 146

cm 12x22,5

€ 13,00

 

 


 

 
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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 20:54

 

 


JE VAIS VOUS PARLER, DE CE QUI SE DIT. JE VAIS, VOUS, EN PARLER. DE TOUT. TOUT CE QUI SE DIT, QUAND ON PARLE. JE VAIS VOUS EN PARLER. DE CE QUI SE DIT, DANS LA PAROLE. LE DIRE DE DIRE. DANS LA PAROLE. DANS LA PAROLE ÇA PARLE, ÇA SE DIT. ÇA SE DIT QU’ON PARLE. AU FOND DE LA PAROLE. QUELQUE CHOSE, SE TRAME. DANS LE VOUS PARLER. IL SE TISSE, UN LIEN, UN RIEN. LE TRICOT DES MOTS, FAIT QUE, ÇA DIT. LA PAROLE. ON EN PARLE, EN TRICOTANT. EN ATTENDANT. EN ATTENDANT DE VIVRE. C’EST CE QUI SE DIT. QUAND ON TRICOTE, LE LANGAGE, QUELQUE PART, LÀ. CE QUI SE DIT, C’EST QUE, RIEN NE SE TRAME, DANS LE TRICOT, DE SOI. ÇA SE DRAME. ON Y EST, DANS DE BEAUX DRAPS, AVEC DES MOTS. DES MOTS QUI NE VEULENT RIEN. RIEN DIRE. À PERSONNE. C’EST CE QUI SE DIT, DE LA PAROLE, TRISTE. DE LA PAROLE, TERRORISTE. JE VOUS EN PARLE, DE CE QUI SE DIT, SUR LA PAROLE, TERRORISTE. LA PAROLE MUETTE, QUI SE TISSE, DES LIENS, AVEC LE RIEN. LE MONDE, TERRORISTE, DE LA LANGUE, PLUS QUE PRESQUE.

 

 


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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 21:24

 

 

 

 

ni vous qui pourtant travaillez à vos propres désagrégations ni vous, cette vibration dans l’espace,

ce peu d’énergie à déployer avant de.

ni vous et le glissement/gisement du vivant. ni vous qui pourtant travaillez nos décombres.

et nos os ni vous pourtant qui ;

peu à peu (vous) penchez vers le sol ni vous.

 

 


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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 22:48

 

 

 

 

 

 

tandis que jusqu’au plus profond de la nuit jusqu’au plus profond (tandis que) des éclats et des agglomérats de tandis que jusqu’au plus profond de l’obscur qui nous travaille à notre insu tandis que l’obscur tandis que ça travaille et malgré l’envahissement des voix l’envahissement des cris et des discours et des régimes à vide et l’envahissement dans cette nuit et malgré dans l’envahissement de la langue la nuit l’obscur tandis que ça n’a jamais cessé jusqu’au plus profond de la nuit ça n’a jamais cessé et dans la gorge et dans les poumons et ça n’a jamais cessé jusque dans ce je qu’il faudrait taire ce je dans la nuit qu’il faudrait taire tandis que l’on ne peut plus que l’on ne veut plus (l’envahissement) ça n’a jamais cessé (que l’on ne peut plus) dans ce je et sa disparition au sein de tous les je travaille le je au plus profond de l’obscur qui me travaille ça n’a jamais cessé dans ce tassement sur soi ce tassement de la langue (ne peut plus) sur la langue (ne peut plus) ce tassement de je suis tu es et ça reste et ça reste et ça érige le mur des syntaxes ça érige le mur et les je suis comment il faut atteindre un je suis qui ne sera ni je suis ni j’étais ni je serai au plus profond de la nuit ses remous (ses circulations) ses agencements d’espaces concédés isolés réservés en espaces concédés isolés réservés je dis je mais dans ce je à moitié prononcé transparaît un nous dans toutes ses éventualités je dis je et l’obscur me travaille comme il te travaille (chair et os) je suis avec vous (chair et os) nous sommes ensemble (chair et os) mais seuls toujours seuls dans l’obscur (chair et os) (le je ne serai jamais) et malgré les mots que nous échangeons nous sommes sans cesse enfermés dans l’individualité d’une parole et d’un corps j’ai toujours cherché cette solitude prise dans toutes nos solitudes j’ai toujours cherché avec toi le sang le foutre la merde et la jouissance personnelle dans cet immobilisme nommé corps viande et langue sans jouissance et pénétrer le mur de silences le mur de nous nous taisons à chaque parole (solitudes) tandis qu’eux dehors nous taisent du dedans du fond de chaque nuit recommencée (eux dehors) pénétrer le mur de silence pénétrer le mur de corps le mur de je cherche ta main et c’est ta langue que je trouve dans les amas de toutes les langues trouvées et à recommencer et à trouer nous parlons mais parler est toujours parler seul parler contre parler la viande qui ne peut plus parler le corps déjà-mort et plein alors qu’il faudrait parler vide parler contre l’envahissement des parlers parler contre le corps qui ne parle pas dans cette nuit qui ne parle pas et cet obscur qui travaille la chair et le poumon au plus près au plus près du vide et de la circulation vide de nos respirations (au plus près) j’en suis là avec toi dans cet obscur qui travaille et je me dis qu’il faudrait que l’on baise pour sortir du mouvement de ça revient et ça revient et ça ressasse il faudrait que l’on baise pour que la langue ne parle plus la langue mais le corps mais le vide mais le trou mais la sueur et le geste mais un halètement du vivre encore et malgré encerclés dans le bruit des bottes et des images les agencements programmés de chaque son et chaque sens il faudrait que l’on baise dans un monde programmé pour que tout cela cesse dans ma nuit qui ne cesse pas lorsque nos langues trouées inventent nos corps à trouer dans cette nuit qui ne cessera pas au plus près de nos hoquets du vivre

 

 

et lorsque je dis je ce n’est jamais moi qui parle mais cet amas qui érige le mur du vivre malgré et me travaille à mon insu (cet amas) lorsque je dis je il me faut chercher à sortir du je fixé par tous les autres je possibles et ressassés au fond de la nuit qui s’échoue (échappe) nous sommes et au sein de ce nous sommes (au fond) il y a des malangues refusant le je de la langue pour parler oui parler le je dans le je (de l’obscur qui nous travaille) il nous faudrait baiser dans la langue baiser dans le je qui dis je au plus près d’un nous baiser dans les trous de la langue baiser dans le parler le trou du réel nous sommes là à baiser à dire je alors que le je devient le trou du je et cette nuit sans cesse cette nuit qui s’échoue et me baise quand a-t-elle commencé cette nuit de la langue qui me baise et pourtant quand malangue (me baise) dit je suis/ne suis pas j’aperçois ta cuisse ta bouche ton ventre et nous baisons mais ce n’est pas assez ce n’est jamais assez tandis que nous sombrons dans la nuit tandis que notre viande se désagrège dans l’effort et l’immobilisme (dans l’effort immobile) tandis que notre viande se désagrège alors que nous baisons (notre viande) pour exister quand je dis je il faudrait connaître le jet hors de soi le jet de l’expiration le jet du corps de la parole qui baise le jet violent hors de soi vers toi vers les trous qui vivotent entre chaque discours chaque publicité chaque image chaque poème qui veur baiser quand je dis je il faudrait trouer les trous crever le poème crever la poésie oui la poésie n’existe pas la poésie baise la poésie est le trou où nous baisons avec la malangue quand je dis je il faudrait crier comme aucun cri comme aucune langue n’a jamais baisé tu te tiens là et je suis en face de toi et nous baisons et nous façonnons nos paroles et nos paroles nous façonnent à leur tour combien de formes un homme peut-il prendre combien de formes une forme peut-elle prendre dans cette nuit qui n’en finit pas combien de formes faut-il prendre pour créer le trou dans le trou de la nuit et de l’obscur et de la paupière et des années et des années lorsque nous parlons ce sont les années qui (nous) parlent et nous hachent et nous bouffent lorsque nous parlons nous cherchons sans cesse un autre corps à habiter ou à baiser au plus profond de la nuit

 

 

et ça ne cessera pas et ça ne voudra pas et il faudra bien (dans le ça ne cessera pas) trancher cette artère de l’obscur qui dans mon œil irrigue encore ta présence irrigue ça ne cessera pas des années oui des années ça irrigue des années que je cherche un corps dans un corps dans un corps en mouvement puisque le mouvement n’existe pas puisque le mouvement est toujours mouvement insaisissable mouvement en-dehors de cette langue qui travaille à notre insu toujours mouvement qui fait que la parole demeure dans l’informe des années (à notre insu) que ça voudrait trouer toujours mouvement jusque dans nos murs jusque dans nos crânes qui accueillent ces murs pour ne plus jamais et ça ne cessera pas ça ne cessera jamais sans un corps qui parle le corps qui baise et la viande qui palpite toujours en souffrance ça s’effrite

 

 

c’est venu un jour oui c’est venu sans doute un jour (sans doute) comme un hoquet un étouffement un bégaiement (sans doute) oui c’est venu un jour dans un bégaiement jeune trop jeune pour ne pas connaître la brisure qui (jeune trop jeune) végétait jeune trop jeune entre deux syllabes c’est venu jeune oui jeune dans un étouffement du corps et de la pensée dans un étouffement et la recherche d’une respiration c’est venu jeune oui jeune dans ce je qui s’enfonçait un peu plus toujours un peu plus toujours un peu plus toujours un peu plus dans le je de tous les je c’est venu dans la nuit sans air et l’obscur de tous les jours dans les fracas silencieux d’une époque (un étouffement) d’une politique d’une langue englobante et dévorante c’est venu jeune trop jeune dans les fracas dans la pauvreté rampante dans la faim et les jours qui derrière les nuits ne transparaissaient pas c’est venu tu sais c’est venu non pas de la bouche mais du ventre tu sais de la cage thoracique des poumons c’est venu des muscles et de la langue qui est un muscle tu sais c’est venu non pas de la bouche mais du sexe du ventre du sang et du foutre c’est venu tu sais c’est venu (un muscle) tu n’étais jamais loin nos corps se mêlaient déjà avec nos langues déjà oui c’est venu dans un étouffement un bégaiement qui faisait barrage à cet obscur qui nous travaille (livres journaux télévisions habitudes) c’est venu dans un bégaiement c’est venu soudain dans un appel d’air c’est venu ça n’est jamais reparti ça n’est jamais (reparti)

 

 

c’est venu un jour oui c’est venu dans l’ordre des choses les désordres du monde c’est venu un jour (en désordres) oui c’était dans l’ordre ou le désordre des choses oui c’est venu un jour et ce n’est pourtant pas une chronique que je voudrais écrire ici non pas une chronique mais une déconstruction de l’événement (du temps de l’événement) qui un jour est venu une déconstruction de tout le corps étouffant étouffant étouffant puis enfin respirant dans un événement dans un espace et un temps respirants (c’est venu un jour) dans la pensée de il faut trouver le je dans le je et l’effort physique de la profération l’effort dans la douleur la sueur l’essouflement dans l’espace l’endurance et le sang quand je parle c’est ma viande dans le couperet des secondes et des respirations quand je parle c’est ma viande dans le couperet du sens axiomatique quand je parle c’est une douleur quand je parle c’est tout le corps une douleur qui avance et qui tremble dans la nuit dévorante (une douleur dévorante) c’est tout le corps (sa viande) qui se met en marche dans les possibles du corps-langue c’est tout le corps qui va vers ton corps et ça n’a jamais cessé au plus profond de la nuit ça n’a jamais cessé le geste et la phrase le geste qui devient phrase la chair qui cherche sa propre syntaxe (ses propres combinaisons) jamais la même comme la viande vivante et palpitante et souffrante (comme la viande) n’est jamais la même et le sang qui circule sans s’arrêter dans la viande lorsque je me tais j’atteins l’extrême de ma viande l’extrême de la phrase l’extrême du corps et de la vie lorsque je me tais c’est la boucherie de la mort qui rôde dans nos silences toujours temporaires lorsque je me tais je deviens (systole-diastole)

 

 

dans cette nuit qui nous (dés)articule qui plie nos corps au bon vouloir de ses impossibilités et de ses attentes qui plie nos corps là où aucune pliure ne pourrait cette nuit promesse (pliure) d’une autre nuit toujours identique oui cette nuit qui a pu nous l’offrir qui a pu dans cette nuit et je t’anéantis dans ma langue (qui a pu) et je m’anéantis avec une malangue dans la langue je m’anéantis avec une malangue qui nous met en pièces dans toutes les syntaxes inventées c’est la viande qui parle au plus profond de l’obscur c’est venu c’est toujours venu dans le fracas silencieux des jours le fracas silencieux de la viande souffrante et les muscles qui palpitent dans un souffle c’est venu c’est le corps qui transparaît et ses gestes et ses douleurs dans la nuit c’est toujours venu dans un manque et un refus c’est toujours venu oui toujours venu de la résistance à cet obscur qui nous travaille

 

 


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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 10:46

 

 

Les éditions A.T.I. (Assaut du Théâtre Imaginaire) viennent d’être créées. Et à cette occasion, quoi de plus approprié que de lancer le premier numéro de la revue l’Assaut – éditée par ces mêmes éditions A.T.I. – sur le thème « Naissance(s) » ?

L’Assaut cherche résolument à donner à entendre les nouvelles voix de la poésie, sous toutes ses formes : des textes assez expérimentaux, aussi bien sur le plan de la langue que de la typographie (par exemple, « Ils viennent », d’Amandine Morin, ou « Nous », de Didier Bourda), côtoient des écrits plus « sages » mais non moins intéressants, ainsi que des photos, dessins, peintures.

Parmi les 36 noms que l’on retrouve, des auteurs connus voisinent avec d’autres plus discrets. C’est avec plaisir que l’on peut retrouver certaines des personnes qui participent ou ont participé à Tapages : Patrice Maltaverne, Alain Helissen, ou Christophe Esnault.

Le format de la revue, tout en hauteur, est d’une très belle réalisation graphique. L’impression des images couleurs est de bonne qualité, et la couverture (souple et à rabats) offre un toucher particulier. La tranche, cousue de fil rouge, est rappelée par les liserés rouges délimitant les pages. L’Assaut réussit son pari : se démarquer, ou plutôt, se faire remarquer.

On regrettera toutefois la brièveté du format, mais peu de revues, aussi bien conçues, et ouvertes aux différentes voix poétiques, sont aujourd’hui disponibles. Il serait dommage de s’en priver.

 

Revue L’Assaut, n°1, éditions A.T.I., 60 pages, 8€.

 

Pour commander, écrire à :

 

Association ATI

7 rue Bordenave d’Abère

64000 Pau

 

www.atieditions.com

 

 

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                                                                                       Yannick Torlini

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 21:25

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 23:31

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