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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 17:52

ne scelle pas l’os au couchant de nos morts, le geste qui fend l’air comme le crâne.


et la hache sur l’arbre (si) ronge et, la hache et la scie tronçonne dans chair, dans os branche (brisés) absorbe ta force (si), ta ronge ta fatigue systématisée camarade la chaîne coupe ronge absorbe systématisée, creuse. s’enfonce au plus profond du jamais, l’écorce, la nuit, l’attente, à la terre au plus profond sous la hache du vivre à la terre, encore vivre au plus profond courbatu, palpite reins brisés au plus profond courbatu jour vivre qui s’achève pour. pour. pour. le creux de ton regard : fatigue. pour. pour.


il n’y a pas d’heures, il n’y a pas d’heures au vivre tuméfié pour la sclérose qui gagne pas d’heures à crever (os, écorce, sève). il n’y a pas d’heures au jamais recommencé (humus de) il n’y a l’asphyxie rien, vert-de-grisée rien sous ton pas l’asphyxie, ton os, ton parcours rouillés le le le pas le le corps le. geste absorbe ta carcasse par l’étouffement absorbe de la carcasse le le corps camarade. il n’y a rien au semblant semble ton corps semble : la fatigue des instants à venir rouilles des in-stants. ta langue boite (gratte) entre tes dents tu ne tu ne. tu ne.


tu travailles (au grand jour, au grand jouir, à la nuit de jamais la gorge offerte jamais). tu travailles pour ne plus avoir à travailler tu, travailles tu vis pour ne plus avoir à : vivre. pour plus rien tu vis vois le glissement pour plus rien attendu vivre voir, entre ne plus attendre glisser semelle à la pierre de : tu te tues à vivre arc-bouté sur un désert plus rien sur, plus rien camarade ton vide ton sable ta caillasse extrêmisés affrontent l’affaissement, palabrent ton vide ta vie palabrent : l’affaissement chaque jour est une épaule qui tombe son matin (encore) maintient.


pour ne plus travailler tu travailles pour, ne plus vivre tu vis pour.


camarade crasse ta semelle qui au dessin parcourt ton ombre crasse (l’ombre de) camarade, ta semelle au vent de douleurs, ne cesse le trajet au vent ta fatigue extrêmisée jour finissant + attente + intériorise + frémissant : le geste, le refus, la colère crève sourde la colère sourd par tous les crève les chemins (ta peau) que tu évites où crève oui, ta déchirure au jamais camarade jamais ta viande, n’intériorise le refus de. serrer l’outil dans ta main ta viande comme tu attends la nuit muqueuse (libère et libère et) à (en) crever.


au marche globalisé chaque matin vers (sang, sueur, articulations qui) : vis au vivant qui dans le refus vient, vit, toujours accepte. toujours, camarade crasse ta langue longue qui au dessin creuse le chemin de nulle part.

 

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